Dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour 2024, le gouvernement frappe un grand coup pour les résidents des Antilles, avec l'augmentation du malus écologique dès le 1er janvier. Une annonce préoccupante, particulièrement pour les conducteurs de SUV qui seront désormais soumis à une zone taxable dès 118 g/km de CO2, contre 122 en 2023. Cette nouvelle mesure est d'autant plus préoccupante qu'il ne vous reste qu'un mois pour trouver une solution.
Zoom sur le malus écologique
Le malus écologique constitue une mesure fiscale appliquée dans plusieurs pays, y compris en France et dans les DOM, visant à dissuader l'achat de véhicules émettant des niveaux élevés de dioxyde de carbone (CO2). En d'autres termes, il s'agit d'une taxe additionnelle imposée lors de l'acquisition d'un véhicule neuf dont les émissions de CO2 dépassent un seuil défini par les autorités.
L'objectif principal de cette mesure est de promouvoir la transition vers des véhicules plus respectueux de l'environnement en encourageant les consommateurs à opter pour des voitures moins polluantes. Le montant du malus est généralement calculé en fonction des émissions de CO2 du véhicule, ce qui signifie que plus les émissions sont élevées, plus le malus est important. Cette approche vise à sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux tout en stimulant l'industrie automobile à développer des technologies plus propres et efficaces, une préoccupation pertinente également pour les Antilles.
La taxation passe de 122 à 118 g/km de CO2 en 2024
En 2024, la limite du malus écologique aux Antilles sera réduite de 122 à 118 grammes de CO2 par kilomètre, annonçant une nouvelle contraignante pour les consommateurs de la région. Cette mesure renforce les normes environnementales, incitant les constructeurs automobiles à encore diminuer les émissions de leurs véhicules pour éviter des sanctions financières. Cependant, elle soulève également des préoccupations quant à l'accessibilité économique des voitures pour le grand public. Les conducteurs seront confrontés à des coûts supplémentaires en raison de malus plus élevés sur les modèles dépassant le nouveau seuil. Cette évolution met en lumière la nécessité pour l'industrie automobile de persévérer dans le développement de technologies respectueuses de l'environnement, tout en posant des questions sur l'équilibre à maintenir entre incitations écologiques et accessibilité financière pour les consommateurs.
Ainsi, de nombreux véhicules jusque-là épargnés seront assujettis à des taxes dès le 1er janvier 2024. Le plafond de cette taxation augmente, passant de 50 000€ en 2023 à 60 000€ en 2024, pour les véhicules émettant plus de 193 grammes de CO2 par kilomètre, impactant ainsi le choix et le coût des voitures dans la région.
Malus écologique, quels sont les impacts pour les Antillais ?
Le malus écologique, en particulier la taxation au poids, soulève des inquiétudes spécifiques en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, des îles aux reliefs vallonnés. Les routes sinueuses et parfois difficiles d'accès nous poussent à privilégier les SUV, des véhicules robustes et spacieux, bien que souvent énergivores en termes d'émissions de CO2. L'application du malus basé sur le poids de ces véhicules pourrait avoir des conséquences significatives. En effet, l'achat de voitures plus légères et écoénergétiques pourrait être moins attractif pour ceux qui ont besoin de véhicules tout-terrain.
Cette mesure incitative vise à encourager l'adoption de véhicules respectueux de l'environnement, mais soulève des interrogations quant à l'adaptabilité de la politique nationale aux réalités locales. Les autorités doivent prendre en considération les spécificités géographiques de la Guadeloupe afin d'assurer l'efficacité et l'équité de la taxation écologique, tout en favorisant une transition vers des modes de transport plus durables.
Vers la fin du plafond du malus à 50% du prix de vente du véhicule
La levée du plafond du malus à 50% du prix de vente du véhicule représente un changement significatif dans la politique environnementale automobile aux Antilles. Auparavant, le malus écologique était limité à la moitié du coût d'achat du véhicule, atténuant ainsi son impact dissuasif sur les consommateurs. Cependant, l'abolition de cette limite renforce l'effet incitatif du malus écologique, incitant davantage les acheteurs à choisir des véhicules plus respectueux de l'environnement.
Cette mesure envoie un message fort aux constructeurs automobiles pour qu'ils intensifient l'innovation et la production de véhicules à faibles émissions. Bien que cette décision puisse susciter des réactions mitigées, elle reflète l'engagement croissant envers la protection de l'environnement et la promotion de modes de transport plus écologiques. L'impact réel sur le marché automobile reste à observer, mais il s'agit d'une étape importante vers une mobilité plus durable dans les Antilles.
Pensez au regroupement de prêts Keyliance Antilles contre le malus écologique
Il ne vous reste plus qu'un mois avant de subir la taxation, et si vous envisagez l'achat d'un nouveau véhicule pour contrer le malus écologique, Keyliance Antilles s'avère être LA solution adaptée. Le regroupement de prêts Keyliance Antilles propose une approche personnalisée et flexible pour réorganiser vos dettes existantes, facilitant ainsi le financement de l'acquisition d'un véhicule tout en atténuant l'impact financier du malus écologique.
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Vous pourrez également bénéficier d'une trésorerie supplémentaire pour financer l'achat d'un véhicule non soumis au malus écologique. En raison des coûts d'importation, les véhicules sont souvent 25 à 30% plus chers qu'en métropole, ce qui fait du regroupement de prêts la solution idéale pour contrer ce malus tout en adaptant votre projet automobile aux spécificités des Antilles.
Quels sont les véhicules exemptés ?
Tous les véhicules ne sont pas concernés par ce malus écologique. C’est notamment le cas des :
- Véhicules électriques ou à hydrogènes
- Véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie électrique en ville est supérieure à 50 km
Nouvelle taxation pour les poids lourds
Pour finir, un autre point capital à prendre en compte concerne la taxation des poids lourds. En effet, depuis 2022, ceux-ci sont soumis à un malus au poids. Cela concerne essentiellement les véhicules neufs, qu’ils soient essence ou diesel, et qui dépassent un certain poids. En 2022, le seuil était fixé à 1800 kg. En 2024, il passera à 1600 kg. Notez toutefois que ce changement se fera progressivement et le montant de la taxe variera selon le poids excédentaire du véhicule :
- De 1601 à 1799 kg : taxes de 10€ par kilo excédentaire
- De 1800 à 1899 kg : 15€/kg
- De 1900 à 1999 kg : 20€/kg